jeudi 20 janvier 2011

de Nellie G.

tu les aimas longtemps
et bien plus que le temps
ceux qui virent avec toi
et le jour et la nuit
ne te laissant jamais
sans douceur et sans voix
alors que de leur vie
ils avaient levé l'ancre

Que les blancs manteaux m'éditent : champs, prés, chemins, maisons, enveloppés, nivelés adoucis.
Des grandes forêts les dents des sapins mordent, blessent, font saigner les coeurs reliés aux âmes lointaines.
 Qu'avons-nous perdu ?
Le passé plus présent que jamais ? La tendresse plus profonde que jamais ?
La souffrance, celle qui devint meurtrière?
Nos vies... nos chères vies ?


« Phares qui êtes aux cieux », hors la « guérilla du temps », vous ne perdez pas vos éclats, vous tournez, comme tourne pourtant la terre.
Qu'avons-nous oublié de voir, de percevoir ?
Bientôt fondront les blancs manteaux.

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